Examen du CEP 2019 au Nord : 36 469 candidats dont 20 093 filles dans la course

Publié le mardi 11 juin 2019 à 16h48min

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Examen du CEP 2019 au Nord :  36 469 candidats dont 20 093 filles dans la course

Ils sont au total 36.469 élèves de la région du Nord à entamer ce matin 11 juin 2019 les épreuves de l’examen du Certificat d’Etudes Primaires (CEP). Autorités régionales et encadreurs se sont retrouvés à l’école « Yipala » du secteur 2 de Ouahigouya pour le lancement officiel des épreuves.

La communauté éducative du Nord (Loroum, Passoré, Yatenga, Zondoma) malgré les défis sécuritaires auxquels elle est confrontée, est bel et bien au rendez de cette étape des examens de fin d’année. Pour cette session du CEP, 36 469 élèves dont 20 093 filles se sont préparés pour conquérir le premier parchemin pour la suite de leurs études.

Ce lundi 11 juin 2019 à 7h20mn, autorités régionales, provinciales, acteurs de l’éducation ont procédé à l’ouverture du premier pli contenant la première épreuve. Séni Kabou, haut-commissaire du Yatenga, représentant le gouverneur du Nord a encouragé les postulants afin qu’ils puissent affronter sans stress les épreuves. « Je vous souhaite bonne chance, et espère que vous allez faire du 100% de réussite », a lancé la représentante du gouverneur aux élèves avant de procéder à l’ouverture de l’enveloppe contenant la première épreuve.

Des dispositions sont prises pour un meilleur déroulement de l’examen

Pour l’organisation de cette session, 894 écoles présentent des candidats répartis dans 172 centres d’examen avec 51 jurys. Harouna Kiemdé directeur régional Nord de l’éducation pré scolaire primaire et non formelle (DREPPNF) a saisi l’occasion pour féliciter les acteurs qui ont concouru à l’effectivité de cette session, et s’est réjoui du taux important de jeunes filles à cette session, preuve que la sensibilisation sur l’éducation des filles marche bien au Nord.

Abordant l’épineuse question de la centaine d’écoles fermées dans la région, M.Kiemdé laissera entendre que des dispositions sont prises dans le cadre de la stratégie de scolarisation des zones à fort déficit sécuritaire et le point est en cours au niveau du ministère afin d’organiser l’examen spécial pour élèves qui ne sont pas en salles d’examen aujourd’hui.

Yann Nikièma
Lefaso.net

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