Journées Parlementaires du CDP : Les libertés individuelles et collectives au menu
Le groupe parlementaire du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), a tenu les 1er et 02 Octobre 2018 à Ouahigouya, ses deuxièmes journées parlementaires de l’année. La cérémonie d’ouverture des travaux a connu la présence du président du parti, Eddie Komboïgo.
Présent à l’ouverture des travaux, le patron du parti, Eddie Komboïgo, a invité le gouvernement à être plus regardant dans la préservation des libertés individuelles et collectives au Burkina Faso. De l’avis du président, « ces libertés sont des facteurs de renforcement de la démocratie, mais malheureusement, nous assistons de nos jours à des arrestations tous azimuts ». Conscient des difficultés sécuritaires actuelles, le premier responsable du CDP quant à lui, plaide pour une armée forte, bien équipée avec des hommes motivés, aidés par un service de renseignement opérationnel capable d’anticiper les attaques terroristes.
Contribuer à la consolidation des valeurs de démocratie
Au cours des deux jours de travaux, plusieurs communications ont été livrées aux parlementaires. « Protection des libertés individuelles et collectives : quel enjeu ? », « Les émissions interactives et les réseaux sociaux, outils d’expression des libertés individuelles et collectives ? », « Contexte sécuritaire actuelle et exercice des libertés individuelles et collectives » sont les sous thèmes qui ont été décortiqués respectivement par Wilfried Zoundi, Siaka Coulibaly et le Colonel Major Jean-Pierre Bayala.
A la clôture des journées parlementaires 2018, les députés du CDP disent repartir satisfaits car le développement des différents thèmes et les échanges fructueux ont permis de renforcer leurs connaissances sur les libertés individuelles et collectives, ce qui leur permettra de contribuer à la consolidation des valeurs de démocratie au Burkina Faso.
Avant de se quitter, les députés ont adressé une motion de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et marqué leur solidarité aux familles des FDS tombées sur le champ d’honneur. Par ailleurs, ils ont recommandé le respect des libertés et l’abandon du recensement par messagerie dans le cadre du renouvellement du fichier électoral.
Yann NIKIEMA
Lefaso.net