Contestation des résultats pour les travaux HIMO à Ouahigouya : Le droit de réponse de la Mairie

Publié le jeudi 27 juillet 2017 à 17h04min

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Contestation des résultats pour les travaux HIMO à Ouahigouya : Le droit de réponse de la Mairie

Suite à notre publication le 25 juillet 2017 sur les remous consécutifs au recrutement initié par la Mairie de Ouahigouya dans le cadre des travaux HIMO, le service de communication et des relations publiques de ladite Mairie nous a fait parvenir le droit d réponse ci-après.

Madame la Directrice générale,

Je viens, par la présente, vous transmettre un droit de réponse suite à l’article intitulé : « Travaux à haute intensité de main d’œuvre à Ouahigouya : des femmes rejettent un recrutement de la mairie ». Cet articlepublié, le mardi 25 juillet 2017, sur votre prestigieux site contientdes informationspouvant porter préjudice à la cohésion sociale dans notre commune. D’où la nécessité pour la mairie de Ouahigouya de réagirafin que les citoyens puissent mieux comprendre la situation.Depuis son installation, le Conseil Municipal de Ouahigouya présidé par le Maire, Monsieur Basile Boureima Ouédraogo, a placé la transparence, l’équité, l’égalité des chances au cœur de sa gouvernance locale. C’est pourquoi suite à la polémique suscitée par le tirage au sort dans le cadre du programme travaux à Haute Intensité de Main d’Œuvre (HIMO)effectué le vendredi 21 juillet 2017, Monsieur le Maire est rentré aussitôt en contact au téléphone, alors qu’il était en mission à Ouagadougou, avec les femmes qui se sont rendues dans une radio locale pour exprimer leur mécontentement.

Dans sa conversation téléphonique, il a donné rendez-vous à ces interlocutrices,le lundi 24 juillet 2017, pour mieux les écouter afin de prendre en compte leurs préoccupations. Avant que cette rencontreait lieu, Monsieur le maire avait déjà décidé d’annuler tout le processus du recrutement antérieur, c’est-à-dire, le dépôt des candidatures et le tirage au sort. Il a décidé, du même coup, de nouveau dépôt de dossiers qui prend fin le 28 juillet 2017 et d’un autre tirage prévu le mercredi 2 aoûtprochain.Ce tirage en ligne de mires’effectuera sous la présence effective du premier responsable de la commune qui mettralui-mêmeles « 300 oui »ainsi que des journalistes, des acteurs des Organisations de la société civile (OSC) et de toute personne intéressée.

Le maire n’a jamais été contraint

En clair, la démarche de l’annulation du dépôt du tirage s’inscrit, en parfaite harmonie, avec la vision de la gouvernance locale du conseil municipal qui repose, faut-il encore le rappeler, sur la transparence, l’équité et l’égalité des chances. Elle n’a été décidée, à aucun moment, ni sous la pression, ni sous la contraintecomme ce qui est écritdans l’article. Et les femmes qui ont convergé vers la Maison des Jeunes et de la Culture de Ouahigouya (MJCO), le lundi 24 juillet dernier, l’ont étésur invitation de Monsieur le Maire qui est convaincu que le dialogue et la concertation sont des moyens incontournables pour résoudre les différends et les incompréhensionsinévitables dans la vie des êtres humains.Dans l’article publié faisant le « compte rendu » des échanges entre l’autorité communale et les femmes, Fatimata Ouédraogo citée a été présentée comme porte-parole des femmes alors qu’elle n’a été nullement désignée comme telle, par les autres femmes.

Du reste, Fatimata Ouédraogo ne mérite pasle « titre honorifique » de porte-parole des femmes car elle a déjà été bénéficiaire, à plusieurs reprises de surcroit, des travaux du programme HIMO sous des anciennes mandatures.On ne comprend donc pas les motifs réels de ses agissements étant donné qu’elle n’a plus le droit de s’inscrire de nouveau, ni de participer au tirage, conformément aux principes du programme HIMO. Dans l’article, il ressort également et je cite : « les femmes……ont dénoncé le mode de recrutement qu’elles ont qualifié de mafieux » et plus loin « …de la magouille dans le recrutement ». Même si les adjectifs « mafieux » et « magouille » ont été mis entre guillemets dans la parution, cela s’apparente plus à un commentaire personnel et une interprétation de l’auteur de l’article surtout que les femmes citées se sont exprimées en langue nationale mooré.

Prendre le public à témoin

Par ailleurs, l’article qui cite, tantôt les femmes, tantôt Fatimata Ouédraogo tente à laisser croire que « …seulement 13 femmes ont été retenues sur un total de 300 postes à pourvoir ». Cette invention est la preuve palpable etindiscutable du mensonge orchestré par la nommée Fatimata Ouédraogo. Pour s’en convaincre, il suffit de se référer à la centaine de femmes qui ont eu la chance d’obtenir le « oui » après le tirage et qui sont alléesaussi faire entendre leur voix dans une radio locale, le mardi 25 juillet dernier. On ne sait donc pas où Fatimata Ouédraogo a trouvé le nombre de 13 femmes pour brandir comme trophée de sa campagne de propagande.

Et contrairement à ce qui est dit à propos de la durée de réception des dossiers (deux semaines) qui aurait favorisé le développement d’une certaine corruption comme cela a été écrit dans l’article, il n’en est rien. Ce délai visait simplement à offrir plus de chance aux candidats et candidates d’avoir le temps nécessaire pour déposer leur dossier. En prélude justement au dépôt, des communiqués ont été diffusés sur les radios locales pour véhiculer massivement l’information. A l’issue de la réception des dossiers, 7238 dossiers ont été enregistrés par la mairie et non le nombre de 7038 mentionné dans l’article. La décision d’annuler ces dossiers et la réception d’autres qui seront suivies d’un nouveau tirage visent à prendre le public à témoin sur la transparence de tout le processus du recrutement.

En tout état de cause, Monsieur le Maire a pris cette fois-ci, les choses en main pour la réussite totale de l’opération qui s’était aussi compliquée du fait que certains candidats et candidates déposaient de multiples dossiers alors qu’elles ont droit de tirer une seule fois un bulletin.

Veuillez recevoir, Madame la Directrice générale, ce droit de réponse pour publication.

La Mairie de Ouahigouya

Le Service de Communication et des Relations Publiques

NDLR :
Infiniment merci à la Mairie de Ouahigouya pour cette réaction qui permet de donner un autre son de cloche aux citoyens. C’est sa vision des choses. Pour notre part, nous n’avons fait que publier des propos que nous avons soigneusement enregistrés et recoupés de certaines radios de la place. Ces enregistrements sont toujours en notre possession. Nous n’avons rien inventé. Plaise à Dieu que le processus engagé aboutisse en toute transparence pour le bonheur des milliers de femmes de la cité de Naaba Kango et pour la cohésion sociale.

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